Décryptage important de l’invasion turque en Syrie et pourquoi cela s’est coordonnée avec le «faux retrait» des troupes US

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Cet article a pour but d’analyser les buts profonds de la récente invasion Turque en Syrie et pourquoi cela s’est synchronisé avec le pseudo retrait américain. En effet j’ai beaucoup lu sur diverses sites internet et chaine YouTube se disant de «ré-information» qui ont repris la théorie que Trump a annoncé le retrait pour pour permettre aux russes et à Assad de reprendre le contrôle des territoires tenus par les Kurdes. Par un gros travail de recherches sourcées je vais essayer de vous montrer que ces personnes propagent de la désinformation.

 

L’article prends donc une forme assez proche de la revue de presse pour faciliter la synthèse des informations importantes ainsi que la chronologie.

 

 

Washington laisse place à une intervention militaire turque dans le nord du pays :

La Maison Blanche a annoncé une opération militaire turque dans le nord de la Syrie, à laquelle les Etats-Unis ne participeront pas. Washington autorise la Turquie à y intervenir contre les YPG, qu’ils soutenaient jusqu’alors.

Dans un communiqué de presse publié ce 6 octobre, la Maison Blanche a fait savoir que la Turquie s’apprêtait à «mettre en œuvre son opération [militaire] prévue de longue date dans le nord de la Syrie».

 

L’armée Turque avance dans les terres et le gouvernement syrien s’y oppose :

L’armée turque et ses alliés rebelles progressent plus profondément dans le nord de la Syrie. Bien qu’ils aient déjà promis de limiter l’offensive à 30 km de la frontière, on craint de plus en plus qu’ils n’aillent plus loin. ( Mise à jour : Déjà confirmé par Edrogan lui même dans un déclaration télévisée en disant qu’il voulait allé jusqu’à la frontière irakienne… )

En réaction, l’armée syrienne a commencé à se déployer plus au nord pour faire face à l’avance turque.

La Syrie avait déjà dit qu’elle avait l’intention de résister à la Turquie, mais avait laissé entendre qu’elle n’était pas intéressée à travailler avec les Kurdes, les qualifiant d’«agents de Washington». Cela semble toutefois avoir changé avec les rapports récents selon lesquels des négociations ont eu lieu sur une base aérienne russe à l’intérieur de la Syrie.

Bien que les armes américaines aient transformé les kurdes en une faction importante, il semble peu probable qu’ils puissent sérieusement résister à une invasion turque. Bien que l’armée syrienne soit potentiellement mieux placée pour les ralentir, il semble inévitable que les deux parties voudront se coordonner dans ce grand conflit.

( Note ExoPortail : Ici il faut comprendre que dans l’histoire les Kurdes ont toujours été utilisé et ici il était question de les sacrifier pour une nouvelle déstabilisation de la Syrie. Une bonne partie des Kurdes ont donc choisi le compromis avec Assad que la mort )

L’invasion turque d’aujourd’hui est donc rendue possible par le retrait surprise plutôt commode des forces américaines de la frontière nord permettant une nouvelle excuse pour une plus grande implication en Syrie. Les États-Unis ne sont pas sortis de la guerre et chaque fois que le problème syrien commence à s’estomper et qu’il semble qu’il sera résolu, quelque chose d’autre se produit déclenchant une nouvelle explosion des combats.

Ce n’est pas une coïncidence.

 

 

Affrontements violents entre les armées syrienne et turque dans le nord de la Syrie :

Les armées de Bachar al-Assad ont été violemment confrontées à l’armée turque mardi 29 octobre. Les affrontements auraient fait au moins six morts côté syrien. Des faits inquiétants qui pourraient déboucher sur une nouvelle guerre entre les deux pays et qui ont eu lieu en plein cœur de la zone de sécurité mise en place par la Turquie depuis son offensive contre les forces kurdes. À Derbassiyé (Syrie), un incident aurait eu lieu entre les militaires russes, alliés syriens, et des militaires turcs en faction. Le déploiement des forces armées syriennes se poursuit dans le nord du pays, la Syrie aurait installé 84 avant-postes frontaliers.

 

 

 

L’invasion turque crée de meilleures conditions pour les terroristes d’État islamiques car elle crée le chaos, déclare le conseiller principal d’Assad à RT :

Il y a un risque de résurgence d’un Etat islamique en Syrie, et c’est l’invasion du nord-est par la Turquie qui devrait être blâmée, a déclaré Bouthaina Shaaban, conseillère politique du président syrien Bachar Assad, à RT.

«Chaque guerre crée le chaos et le chaos est un bon climat pour le terrorisme. Cette invasion crée donc un meilleur climat pour les terroristes de DAESH  » « Mais la principale force qui se bat actuellement pour la Turquie est le Jabhat al-Nusra. Les terroristes sont donc conduits par la Turquie à occuper une partie du territoire syrien. Nous les voyons comme une force d’occupation. Ils ne sont pas venus sur invitation du gouvernement syrien. Ils n’avaient rien à faire sur nos terres. Et s’ils étaient ici, c’était pour protéger les terroristes», a dit M. Shaaban.

N’oubliez pas que les Turcs ne sont évidemment pas innocents en ce qui concerne la guerre de Syrie. Ils faisaient partie de l’effort initial des États-Unis et des Saoudiens d’Israël pour renverser le gouvernement Assad. La Turquie offre une voie par laquelle les combattants djihadistes peuvent infiltrer les frontières syriennes. Le Haut Commandement de l’armée turque a fourni à ces mercenaires des campements et des installations d’entraînement, et alors que DAESH commençait à découper sa principauté approuvée par les États-Unis dans l’est de la Syrie, les Turcs ont facilité l’établissement de ce califat naissant en achetant du pétrole exploité par les champs pétroliers précédemment développés par le gouvernement national syrien. En effet, beaucoup se souviendront du rôle joué par les membres de la famille Erdogan dans ce commerce illicite.

 

L’invasion Turque un cadeau pour Poutine selon les médias occidentaux ? :

CNN a récemment publié un article intitulé «La trahison du président Trump à l’égard des Kurdes est un cadeau à Poutine et Assad». Et si c’était en fait non pas un cadeau mais un piège pour Poutine et Assad ?

Oui, les Kurdes ont récemment annoncé que les forces gouvernementales syriennes avaient accepté dimanche de les aider à repousser l’avancée de la Turquie en territoire syrien. Il est vrai qu’un tel scénario aurait été presque impossible si le président américain n’avait pas ordonné le retrait des troupes américaines de la zone frontalière nord. Comme l’a écrit le commandant kurde des Forces démocratiques syriennes (SDF) dans «Foreign Policy», les Kurdes devaient essentiellement choisir entre la vie et le «génocide».

Dans ce contexte, si l’évolution de la situation continue de se dérouler comme le font les médias, Assad et Poutine auraient certainement fait d’énormes progrès.

Mais pourquoi s’agit-il en soi d’une victoire pour la Syrie ou la Russie ? Comme l’admettent la plupart des médias grand public, ce changement d’alliance «pourrait conduire à des affrontements entre la Turquie et la Syrie et faire réapparaître un groupe «Etat islamique» en plein essor». L’avancée de la Turquie contient déjà une armée de rebelles islamistes dont le seul but est de renverser le gouvernement Assad.

En d’autres termes, la Syrie – un État fortement soutenu par la Russie – pourrait finir par entrer en guerre avec la Turquie. Si je me souviens bien, la Russie, l’Iran et la Turquie étaient essentiellement sur le point de négocier une sorte d’accord de paix avec la Syrie il n’y a pas si longtemps. Pourquoi serait-il dans l’intérêt de la Russie non seulement de voir cet accord de paix s’effondrer, mais aussi de voir la Russie s’opposer potentiellement à la Turquie dans ce processus ?

Comme même «the Gardian» l’a expliqué :

«On pourrait penser que les Russes seraient heureux. Après tout, pousser les Etats-Unis hors de Syrie (et du Moyen-Orient au sens large) est leur objectif de longue date. Pourtant, la réaction de Moscou à l’invasion a été largement négative, comme ce fut le cas après l’intervention de la Turquie dans la province syrienne d’Idlib l’année dernière. Lorsque Vladimir Poutine a envoyé des forces en Syrie en 2015, il a mis son argent sur Assad pour gagner, mais la victoire s’est révélée insaisissable, tandis que les coûts – politiques et financiers – ont augmenté. La décision de Erdoğan complique encore les choses en empêchant la Russie, l’Iran (et la Turquie) de parvenir à un accord de paix dans le cadre du processus dit d’Astana.»

Bien sûr, il est très peu probable qu’une guerre à grande échelle éclate rapidement entre Moscou et Ankara. Pourtant, je me souviens d’une époque, il n’y a pas si longtemps, où la Turquie a abattu un avion militaire russe à la frontière avec la Syrie. Le reste du monde a peut-être oublié ce fait et la façon dont il s’inscrit dans le récit plus large de la Syrie, qui voit la Turquie défendre agressivement les extrémistes islamiques en Syrie contre le gouvernement syrien, et qui ne s’implique vraiment que pour bombarder les positions kurdes.

Sans compter que dans le désarroi, les membres de DAESH emprisonnés s’échapperaient et feraient un retour en force.

Plus important encore, Recep Tayyip Erdogan est devenu du jour au lendemain un paria encore plus grand que Assad ou Poutine. Alors, qui a le plus à gagner ?

Peut-être que le président américain n’est pas un tel crétin après tout, si l’objectif global est de semer le chaos et d’empêcher la Syrie d’atteindre un jour une paix durable.

 

 

 

Les contradictions de la politique américaine en Syrie risquent de «mettre le feu», selon Lavrov :

Le ministre russe des Affaires étrangères s’est exprimé sur la hausse des tensions en Syrie, où Ankara prépare une offensive. Appelant à préserver l’intégrité du territoire syrien, Moscou souhaite un dialogue des Kurdes avec le gouvernement syrien.

Depuis le Kazakhstan, Sergueï Lavrov s’est exprimé ce 9 octobre sur la situation en Syrie, où Washington a annoncé un retrait de ses troupes alors que la Turquie s’apprête à intervenir contre les forces kurdes, traditionnellement alliées des Etats-Unis. Afin de désamorcer les tensions dans le nord-est du pays, le ministre russe des Affaires étrangères a appelé à un dialogue entre les Kurdes et les autorités syriennes, soulignant l’importance de préserver l’intégrité du territoire syrien.

Une situation critique qui découle, selon le chef de la diplomatie russe, des «contradictions» de la politique des Etats-Unis dans la région. Dans des propos rapportés par l’AFP, il a en effet dénoncé l’«incapacité à parvenir à des compromis» de Washington, notant en outre que les Américains avaient «enfreint leurs promesses de nombreuses fois». Selon lui, le soutien des Etats-Unis aux Kurdes en Syrie ces dernières années a par ailleurs «provoqué la colère des populations arabes habitant traditionnellement sur ces territoires». «C’est un jeu dangereux», a-t-il estimé.

Relayant la crainte des Kurdes, «très inquiets» que l’annonce du retrait des troupes américaines ne «mette le feu à toute la région», Sergueï Lavrov a insisté sur la nécessité d’«éviter cela à tout prix».

 

 

Les Kurdes : Les idiots utiles de l’OTAN :

Washington se moque totalement des Kurdes, qu’il a militarisés et entraînés dans le but présumé de «lutter contre le terrorisme» en Syrie. La réalité, c’est que les Américains ont mobilisé les Kurdes pour qu’ils agissent en tant que mandataires afin de découper le territoire syrien avec la promesse fallacieuse de leur accorder l’autonomie régionale. Le véritable objectif de Washington a toujours été d’exploiter les aspirations séparatistes kurdes pour démembrer la Syrie en vue de son projet plus vaste de changement de régime à Damas. Ce plan a échoué, en partie grâce à l’intervention militaire de la Russie à partir de la fin de 2015 pour défendre la Syrie.

Aujourd’hui, les Kurdes ont été laissés pour compte par Washington. Après avoir déclenché l’escalade de violence de la Turquie contre la Syrie, Trump menace d’imposer des sanctions économiques à Ankara pour ruiner son économie. Action qui ressemble fortement à jeter de l’huile sur le feu.

La dure vérité, c’est que les dirigeants kurdes ont permis à leur peuple de devenir les pions des intrigues criminelles des puissances de l’OTAN contre la nation syrienne. On pourrait penser que les Kurdes ont certainement tiré des leçons des multiples trahisons passées de Washington. Ils se retrouvent dans une situation sans merci – encore une fois – parce qu’ils ont bêtement soumis leurs intérêts à ceux de Washington.

L’examen des faits révèle que les milices kurdes n’ont donc pas les mains propres. En effet, au cours de la quête de la création d’un territoire séparé et autonome dans l’est de la Syrie (les Kurdes ne représentent que 8% de la population syrienne), les milices kurdes ont nettoyé ethniquement la région de sa population arabe musulmane et assassiné des communautés chrétiennes assyriennes. Comme nous l’avons vu plus haut, leur rôle principal a été de découper un morceau de territoire et la décision d’armer les Kurdes syriens prise par Trump en 2017 parce qu’elle était considérée comme le moyen le plus rapide de s’emparer de Raqqa, la capitale du califat proclamé. Cette décision a évidemment suscité l’opposition de la Turquie.

L’ironie, c’est que les Kurdes auraient été sur des bases plus sûres s’ils avaient uni leurs forces à celles du gouvernement légal et laïc syrien pour combattre les djihadistes élevés localement, ainsi que les combattants islamistes importés d’Al-Qaïda, d’Al-Nusra et de DAESH.

 

 

 

Est-ce que Trump retire vraiment les troupes américaines de Syrie ?

Ce n’est pas le cas, et quiconque croit que Trump met fin à l’implication des États-Unis a été dupé. Ce n’est pas non plus la première fois que Donald Trump nous fait des promesses sur la fin des guerres au Moyen-Orient.

Il y a plus d’un an, Trump a proclamé qu’il retirerait les troupes de Syrie, mais seulement une semaine plus tard, il a été décidé qu’elles resteraient. Récemment, Trump a de nouveau fait cette affirmation et quelques jours plus tard, le Pentagone a admis que les troupes américaines allaient seulement être ramenées de la frontière tandis que les Kurdes, nos anciens alliés, allaient être attaqués par les forces turques. Le porte-parole militaire turc a déclaré qu’il «corrigera la démographie changée par les YPG (unités de défense kurdes qui ressemblent beaucoup aux milices citoyennes) dans le nord-est de la Syrie». En d’autres termes, l’objectif est le nettoyage ethnique, et comme nous l’enseigne le génocide arménien, les Turcs ne sont pas étrangers au nettoyage ethnique.

 

Alors que Trump Tweet qu’il «ramène des soldats à la maison», les forces américaines quittant la Syrie se déplacent en vérité vers l’Irak :

Selon le secrétaire à la Défense Mark Esper, le plan actuel est que toutes les troupes américaines quittant la Syrie soient redéployées dans l’ouest de l’Irak. Les troupes qui s’y trouvent continueront de participer à des opérations anti-Daesh.

La façon dont cela va fonctionner n’est pas tout à fait claire. Après tout, il n’y a plus vraiment de combattants Daesh dans l’ouest de l’Irak. Bien qu’Esper ait laissé entendre que les États-Unis n’excluaient pas la traversée vers la Syrie pour certaines opérations

Les nouvelles selon lesquelles l’administration Trump transfère les forces américaines de la Syrie vers l’Irak plutôt que de les renvoyer aux États-Unis arrivent à peine deux semaines après que le Pentagone a ordonné l’envoi de 3000 soldats en Arabie saoudite ce qui met clairement en doute les allégations du président selon lesquelles il met fin aux «guerres perpétuelles».

Il s’agit de la dernière augmentation, soit un total de 14 000 soldats américains nouvellement arrivés au Moyen-Orient cette année, alors que Trump se rapproche de la guerre avec l’Iran.

Reuters a également rapporté qu’il avait repéré «plus de 100 véhicules» traversant l’Irak depuis le nord-est de la Syrie.

Les paroles du président ne correspondent tout simplement pas à la réalité, a déclaré Trita Parsi, vice-présidente exécutive du Quincy Institute for Responsible Statecraft.

 

 

 

Selon le secrétaire à la Défense Mark Esper, le plan actuel est que toutes les troupes américaines quittant la Syrie soient redéployées dans l’ouest de l’Irak :

Les troupes qui s’y trouvent continueront de participer à des «opérations anti-DAESH». La façon dont cela va fonctionner n’est pas tout à fait claire. Après tout, il n’y a plus vraiment de combattants de DAESH dans l’ouest de l’Irak. Bien qu’Esper ait laissé entendre que les États-Unis n’excluaient pas la traversée vers la Syrie pour certaines opérations, à l’heure actuelle, il n’y a pas beaucoup de combattants de DAESH non plus.

Il s’agira d’un déplacement de plus de 700 soldats en Irak, ce qui devrait faire sourciller les Irakiens, car tout porte à croire que les États-Unis ont atteint ou dépassé le plafond négocié avec le gouvernement irakien, et ce déploiement surprise intervient au milieu des appels lancés par les législateurs irakiens pour expulser les troupes américaines déjà présentes.

 

 

Intérêt électoral de Trump pour 2020 : 

La première impression que Trump souhaite transmettre à ses électeurs est celle de tenir ses promesses électorales, y compris celle de d’avoir faussement participer à vaincre DAESH en Syrie, ce qui signifie que les troupes américaines peuvent maintenant rentrer chez elles.

S’il est clair (du moins pour ceux qui ne sont pas sous l’emprise des grands médias) que DAESH n’a pas été complètement vaincu et que les Etats-Unis n’ont jamais vraiment combattu le califat, l’impression est néanmoins donnée que le «vainqueur en chef» a gagné et ramène les garçons.

 

Trump approuve une aide 4,5 millions de dollars aux Casques blancs de Syrie, qui se sont associés aux djihadistes et se sont joints au nettoyage ethnique de la Turquie :

Tout en vantant ses efforts pour mettre fin à l’implication américaine en Syrie, Trump a approuvé 4,5 millions de dollars supplémentaires pour les Casques blancs. Ce groupe a été au cœur de la guerre de changement de régime contre le pays, s’associant aux djihadistes et participant à l’invasion brutale de la Turquie.
Par Ben Norton

Le président américain Donald Trump a approuvé l’octroi d’une somme supplémentaire de 4,5 millions de dollars à la protection civile syrienne, connue sous le nom populaire de Casques blancs.

 

En mai, l’administration Trump a également approuvé l’envoi par la Turquie de missiles antichars de fabrication américaine à des rebelles salafis-jihadistes combattant dans la province d’Idlib occupée par Al-Qaida en Syrie.

En décembre 2018, la Fondation russe pour l’étude de la démocratie a présenté des preuves de ses enquêtes en Syrie, montrant que le groupe était impliqué dans la mise en scène de fausses attaques chimiques et autres, dans le prélèvement d’organes des personnes qu’il prétend sauver et dans le pillage des corps des morts, entre autres choses.

Alors que Trump condamne publiquement le changement de régime en tant que politique, la campagne pour déstabiliser la Syrie continue directement sous sa direction.

 

 

C’est officiel : les États-Unis conservent le pétrole de la Syrie, assuré par un «petit nombre» de soldats :

«Nous avons sécurisé le pétrole et, par conséquent, un petit nombre de soldats américains resteront dans la zone où ils ont le pétrole», a dit M. Trump. «Et nous allons le protéger, et nous déciderons de ce que nous allons en faire à l’avenir.»

 

Suite à l’annonce de Washington selon laquelle les troupes américaines maintiendront leur présence autour des champs pétrolifères dans l’est de la Syrie, le ministère russe de la Défense a accusé les États-Unis d’exploiter illégalement les hydrocarbures syriennes.

Dans un communiqué, le porte-parole du ministère russe, Igor Konachenkov, a affirmé que le pétrole avait été «activement extrait et acheminé en masse, à bord de camions-citernes, pour le raffinage en dehors de Syrie». Une pratique qui a eu lieu «avant et après la débâcle de Daech à l’est de l’Euphrate», ont indiqué les militaires russes, une série d’images satellite à l’appui.

«Quant à l’extraction, elle est effectuée à l’aide d’un équipement fourni par les principales sociétés occidentales en contournant toutes les sanctions américaines», poursuit le document. D’après le ministère russe, la société Sadcub soutenue par l’Administration autonome de l’est de la Syrie, assume les fonctions de prestataire alors que les revenus de la contrebande du pétrole, versés via des sociétés de courtage, sont stockés sur les comptes des sociétés privées de mercenaires et les services de renseignement américains. Les bénéfices sont ainsi évalués à plus de 30 millions de dollars par mois.

Le ministère a rappelé que les réserves d’hydrocarbures ainsi que toutes les autres ressources de la région appartenaient «uniquement au peuple syrien», qualifiant les démarches américaines de «banditisme international d’État».

 

 

Trump veut traiter avec ExxonMobil ( tenu par Rockefeller ) ou une autre compagnie pour prendre le pétrole syrien :

Après avoir envoyé un nombre croissant de troupes dans l’est de la Syrie pour contrôler explicitement le pétrole, le président Trump dit maintenant qu’il cherche un accord avec Exxon Mobil ou «une de nos grandes compagnies» pour aller en Syrie occupée et prendre le pétrole.

«Ce que j’ai peut-être l’intention de faire, c’est de passer un marché avec ExxonMobil ou l’une de nos grandes entreprises pour y aller et le faire correctement… et répartir la richesse», a déclaré le président dimanche.

M. Trump a longtemps laissé entendre qu’à son avis, les États-Unis devraient pouvoir se contenter de prendre le pétrole des pays dans lesquels ils sont engagés militairement, afin de récupérer une partie des coûts de leurs diverses guerres. Trump a dit dimanche que le pétrole a de la valeur et «nous devrions pouvoir en prendre aussi».

 

 

 

Le leadership de la Russie à la manœuvre : Poutine arrive en Arabie saoudite pour une visite «historique» 12 ans après sa première venue 

Invité par le roi Salmane, le Président russe se rend ce 14 octobre en Arabie saoudite pour la première fois depuis février 2007. Un ensemble de 30 accords d’une valeur d’environ deux milliards de dollars sera signé lors des négociations. Regardez sur Sputnik l’arrivée de M.Poutine dans le royaume.

Le Président russe arrive ce 14 octobre dans la capitale saoudienne où il négociera avec le roi du pays, Salmane ben Abdelaziz al Saoud, et le prince héritier, Mohammed ben Salmane.

Les parties sont censées signer une dizaine d’accords d’une valeur supérieure à deux milliards de dollars dans différents domaines, principalement celui de l’énergie. En outre, des négociations sur la situation actuelle dans la région doivent avoir lieu.

À l’occasion de la visite du chef de l’État russe, l’artère centrale de Riyad a été décorée de drapeaux tricolores sur plusieurs kilomètres. Le ministre saoudien des Affaires étrangères, Adel al-Joubeir, a déjà qualifié lors d’un briefing la visite de M.Poutine d’historique.

 

 

 

«Accord historique» entre Poutine et Erdogan : des patrouilles russo-turques déployées en Syrie :

Les présidents russe et turc se sont exprimés à l’issue de leur rencontre à Sotchi. Les forces russes et syriennes seront déployées dans le nord-est de la Syrie, alors que l’opération militaire turque se poursuivra dans une zone limitée.

Après leur rencontre, Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan ont fait une déclaration à la presse à Sotchi ce 22 octobre. Les deux parties se sont félicitées d’avoir trouvé une solution commune à la crise engendrée par l’offensive turque dans le nord-est de la Syrie. Vladimir Poutine a déclaré que des solutions «décisives» avaient été trouvées tandis que son homologue turc a parlé d’un «accord historique pour la lutte contre le terrorisme, l’intégrité territoriale et l’unité politique de la Syrie ainsi que pour le retour des réfugiés».
Déploiement de patrouilles mixtes.

Parmi les principales mesures concrètes annoncées par le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, des gardes-frontières syriens, accompagnés de la police militaire russe, seront déployés du côté syrien de la frontière au nord-est du pays. Ces forces se tiendront toutefois en dehors d’une zone limitée d’une trentaine de kilomètres, dans laquelle la Turquie poursuivra son opération.

Les deux dirigeants se sont en outre mis d’accord sur leur opposition à «toute forme de séparatisme sur le territoire syrien», selon le texte du mémorandum distribué aux représentants de la presse. Sergueï Lavrov a en outre ajouté que les milices kurdes disposaient de 150 heures pour évacuer la zone de 30 kilomètres à la frontière syrienne. Dès lors, des patrouilles communes russo-turques seront déployés, selon le ministre russe.
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a rapporté la réaction du président syrien à ces annonces : «Le président Assad a remercié Vladimir Poutine et a déclaré soutenir pleinement les résultats du travail effectué, il a également déclaré aussi que les garde-frontière syriens étaient prêts à opérer conjointement avec la police militaire russe sur la frontière [turco-syrienne].»

 

Des terroristes de DAESH libérés de prison ?

Selon les déclarations officielles russes qui ont suivi les pourparlers marathon entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue turc Tayyip Erdogan mardi, quelque 500 terroristes de DAESH et dangereux djihadistes se sont évadés des prisons du nord de la Syrie depuis que la Turquie a commencé son invasion militaire le 9 octobre.

Le ministre russe de la Défense, Sergei Shoigu, a déclaré mardi que «Moscou estimait que jusqu’à 500 personnes, y compris des combattants islamistes, s’étaient échappées de captivité dans le nord de la Syrie après que leurs gardes eurent quitté leurs postes». Shoigu a ajouté que des mesures étaient prises pour que les forces russes et syriennes les capturent.

Washington a également confirmé mardi que des terroristes de DAESH se sont échappés, mais un haut responsable du département d’État n’a cité que «des dizaines» de personnes libérées.

De nombreux rapports ont depuis lors fait état d’évasions à grande échelle, ce qui donne à penser que le chiffre russe de 500 évadés est plus précis que celui des États-Unis, qui désignent des «douzaines» de prisonniers.

 

 

 

Après l’échec de la nouvelle déstabilisation US, tentative de récupération / illusion de l’opinion public avec la «mort» de Al-Baghdadi :

 

Le président américain a déclaré que le chef de l’organisation terroriste Etat islamique Abou Bakr al-Baghdadi, était mort. Selon le chef d’Etat, il aurait fait exploser sa veste chargée d’explosifs lors d’une opération militaire américaine en Syrie.

«Pas de preuves de la mort de Al-Baghdadi» : La Russie rejette la version de Trump en tant que «propagande».

Le Kremlin a même rejeté les rares louanges que Trump a personnellement adressées à ses militaires pour leur coopération dans l’assassinat de Al-Baghdadi, comme nous l’avons noté précédemment. Trump a déclaré dans son discours de dimanche matin «victoire» : «Les Russes étaient très coopératifs, ils étaient vraiment bons… La Russie nous a bien traités. Ils se sont ouverts, nous avons dû survoler certaines régions de Russie, des régions contrôlées par la Russie. La Russie était géniale

Toutefois, le porte-parole du ministère russe de la Défense, le général de division Igor Konashenkov, a riposté peu après les louanges, déclarant en partie : Le ministère russe de la Défense ne dispose d’aucune information fiable sur des militaires américains menant une opération en vue de l’élimination de l’ancien chef du Daesh Abu Bakr al-Baghdadi dans la partie contrôlée par la Turquie de la zone de désescalade Idlib. Le Kremlin a rejeté l’affirmation selon laquelle il aurait été impliqué de quelque manière que ce soit dans ce «raid nocturne».

Sachant que c’est la 7ème fois en 12 ans que Al-Baghdadi est annoncé comme «mort».

Même l’ONU est septique sur cette annonce : «Tout ce que nous avons, ce sont les mots de Trump» : L’ONU ne confirme pas l’élimination du chef de DAESH, al-Baghdadi

Un bon petit texte qui résume très bien la supercherie de la situation :

 

 

Voilà j’espère avoir été utile pour décrypter ces événements récents et la fumisterie qu’est ce théâtre américain ayant entraîné un bon nombre de personnes en relayant cette désinformation sur leurs sites ou chaines Youtube. En ces temps de tromperies profondes il est important d’être rigoureux et d’affiner son discernement.

 

Source : https://news.antiwar.com/2019/10/20/all-us-troops-leaving-syria-will-head-to-western-iraq/https://outline.com/LJNx9phttps://news.antiwar.com/2019/10/13/as-turkey-advances-syrian-army-moves-to-confront-invasion/https://www.rt.com/news/471054-turkey-invasion-syria-shaaban/https://themindunleashed.com/2019/10/kurds-syria-deal-what-no-one-dares-to-say.htmlhttps://www.strategic-culture.org/news/2019/10/11/us-betrays-kurds-again/https://themindunleashed.com/2019/10/truth-turkey-attack-kurds-syria.html /https://www.commondreams.org/news/2019/10/11/less-24-hours-after-saying-time-bring-em-home-trump-orders-1800-us-troops-saudihttps://www.activistpost.com/2019/10/all-us-troops-leaving-syria-will-head-to-iraq.htmlhttps://fr.sputniknews.com/international/201910141042260385-poutine-arrive-en-arabie-saoudite-pour-une-visite-historique-12-ans-apres-sa-premiere-venue/https://francais.rt.com/international/66643-lavrov-sur-syrie-politique-americaine-risque-mettre-le-feu-regionhttps://www.globalresearch.ca/kurdish-militias-betrayal-campaign-destroy-syria/5692557https://www.rt.com/news/471560-trump-funds-white-helmets/https://francais.rt.com/international/67170-poutine-erdogan-repondent-journalistes-apreshttps://www.zerohedge.com/geopolitical/russia-says-500-terrorists-have-escaped-nsyria-while-top-us-envoy-says-dozenshttps://francais.rt.com/international/67195-turquie-annonce-mettre-fin-son-offensive-contre-les-ypg-syriehttps://www.zerohedge.com/geopolitical/its-official-trump-says-us-keeping-syrias-oil-secured-small-number-troopshttps://www.voltairenet.org/article208072.htmlhttps://fr.sputniknews.com/international/201910261042325952-les-etats-unis-ont-saisi-et-exploite-le-petrole-syrien-affirme-la-defense-russe/https://news.antiwar.com/2019/10/27/us-boosts-troop-numbers-in-east-syria-to-control-oil/https://www.zerohedge.com/geopolitical/no-proof-russia-dismisses-trumps-baghdadi-victory-lap-propagandahttps://www.zerohedge.com/energy/trump-wants-deal-exxon-or-other-company-take-syrian-oilhttps://thegrayzone.com/2019/10/28/trump-million-syria-jihadist-white-helmets/ et https://www.francetvinfo.fr/monde/syrie/offensive-turque-en-syrie/syrie-les-armees-d-al-assad-et-erdogan-s-affrontent-directement_3680667.html

Article d’ExoPortail


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