L’ex-président bolivien Anez accusé de génocide

0

L’ancienne présidente intérimaire de la Bolivie, Jeanine Anez, fait face à de nouvelles accusations de génocide, qui aurait été commis lors de manifestations de masse contre un coup d’État, il y a deux ans.

 

Le bureau du procureur a annoncé publiquement lundi qu’il avait admis une nouvelle charge contre Anez pour le massacre de personnes lors d’affrontements avec la police et les forces militaires en novembre 2019.

Le document indique spécifiquement Anez «pour la commission présumée» de génocide, de blessures graves et de blessures.

À l’époque, des personnes manifestaient à travers la Bolivie pour demander le respect de la victoire de l’ancien président Evo Morales lors de l’élection annulée de cette année-là. Lors des événements survenus dans les villes de Senkata et de Sacaba la même année, les forces de police et les forces militaires ont tué des dizaines de personnes.

À l’époque, Anez avait affirmé que les coups de feu avaient été tirés par les manifestants eux-mêmes et que les forces de sécurité n’avaient pas utilisé d’armes mortelles.

Anez est en prison à La Paz depuis près de quatre mois pour une autre procédure judiciaire dans laquelle elle est accusée de terrorisme, de sédition et de conspiration. Maintenant, l’action du bureau du procureur pourrait conduire à la transmission de l’enquête afin que le parlement puisse décider du procès des responsabilités à son encontre.

Morales, qui a remporté l’élection présidentielle bolivienne pour un quatrième mandat en octobre 2019, a été contraint de démissionner en novembre de la même année et de s’exiler au Mexique, puis en Argentine. Par la suite, Anez, une ancienne sénatrice, a pris le pouvoir en tant que présidente par intérim. Cependant, elle a retiré sa candidature à la prochaine élection présidentielle en octobre dernier, un jour après que les sondages aient révélé que Luis Arce, le candidat pro-Morales, était en tête.

Arce, qui avait été ministre de l’économie et des finances publiques de Morales, a remporté l’élection, évinçant Anez et mettant fin aux tentatives du gouvernement intérimaire de poursuivre les partisans de Morales.

Morales est rentré chez lui, après un exil forcé, lorsque Arce est devenu président et que le parti qu’il avait fondé en 1995 est redevenu le parti au pouvoir. L’ancien président joue actuellement un rôle de premier plan dans ce parti, le Mouvement pour le socialisme (MAS).

 

Source : https://www.presstv.ir/Detail/2021/07/06/661638/Bolivia-s-ex-presidet-Anez-facing-charges-of-genocide

Traduction : ExoPortail 


Si l’article vous a plu, n’hésitez pas à vous abonner à nos Réseaux Sociaux / NewsLetter ainsi qu’à partager l’article sur vos pages / groupes Facebook, cela aide énormément à l’information. Et si vous vous sentez guidé, soutenir le site par un don Paypal ou par Tipeee. Merci beaucoup.

Donnez votre Avis :)

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.