Dans une vidéo aux faux airs de caméra cachée, Emmanuel Macron (filmé par Sibeth Ndiaye) livre son avis sur la politique sociale française et la façon dont il aimerait la faire évoluer. Selon lui, «on déresponsabilise» en mettant «trop de pognon».
«On met un pognon de dingue dans les minima sociaux et les gens sont quand même pauvres», s’est enflammé le 12 juin au soir Emmanuel Macron, dans une vidéo qui le montre en train de peaufiner le discours qu’il doit tenir devant la Mutualité le 13 juin en fin de matinnée.
Le Président ? Toujours exigeant. Pas encore satisfait du discours qu’il prononcera demain au congrès de la Mutualité, il nous précise donc le brief ! Au boulot ! pic.twitter.com/2mjy1JmOVv
— Sibeth Ndiaye (@SibNdiaye) 12 juin 2018
Dans le viseur, la mission de Bercy : 7 milliards d’économies, selon le Canard :
Emmanuel Macron veut expliquer le cadre de sa politique sociale, alors qu’au sein même de sa majorité, certains lui réclament une politique plus sociale et moins libérale.
Depuis un mois, l’exécutif évoque une réforme des aides sociales pour les rendre plus «efficaces», laissant planer la possibilité d’économies budgétaires. Selon Le Canard Enchaîné, dans le cadre du rapport Cap 22, Bercy envisagerait 7 milliards d’euros d’économies, ce qu’Edouard Philippe a démenti.
Et pendant ce temps l’Elysée se paie une facture de 500 000 euros de vaisselles ! :
Dans son édition du 13 juin, Le Canard enchaîné affirme que les chiffres communiqués par les services de l’Elysée au Journal du dimanche concernant le prix du nouveau service de table (1 200 assiettes) par le «Château» (l’Elysée) sous-estiment grandement la facture réelle : «La douloureuse devrait atteindre, voire dépasser, le demi-million d’euros, au vu des tarifs courants affichés par la manufacture.»
Le nouveau « service de table » de l’Elysée ne va pas coûter 50.000€, mais 500.000€ (soit 400€ par assiette), assure le Canard Enchaîné pic.twitter.com/Nhx71grO0B
— Antoine Bayet (@fcinq) 12 juin 2018
La communication élyséenne portée à la connaissance du JDD et publiée dans son édition du 10 juin faisait valoir que la facture ne serait pas réglée par le palais présidentiel, dont le budget est très encadré.
Cependant, le taquin palmipède précise bien dans son article que le contribuable français sera indirectement ponctionné pour ces frais de représentation : «C’est quand même bien le budget de l’Etat qui régale, par le biais de subventions de fonctionnement et d’investissement». Dans sa contre-analyse, le Canard rappelle également que «l’Elysée contourne les nouvelles règles de transparence […] qui imposent au Château de ne plus faire prendre en charge ses dépenses par d’autres institutions».
je pense surtout a tout ces cons de français qui ont voter pour lui et qui en remerciement va leur coller une belle carotte ! mdr !!!