En début de semaine, le commissaire à l’éducation de Floride a demandé à toutes les écoles d’abandonner les masques obligatoires pour la prochaine année scolaire car, selon lui, ils ne sont pas nécessaires et peuvent simplement être une mesure facultative pour les élèves et les parents. Selon lui, les politiques relatives aux masques «n’ont pas d’impact sur la propagation du virus» et elles «peuvent entraver l’enseignement» pour certains élèves. La décision ne lui appartient pas, cependant, car chaque district individuel décidera en fin de compte s’il veut ou non imposer des masques pour la prochaine année scolaire.
Le gouverneur de Floride Ron DeSantis a récemment organisé une table ronde sur la santé publique. Lors de cette discussion, le professeur de médecine de l’université de Stanford, le Dr Jay Bhattacharya, a déclaré que «les masques non seulement n’ont pas été efficaces mais ont été nocifs.»
La vidéo de cette discussion a été retirée de YouTube, puis durement ridiculisée par les médias grand public. Cela a été un gros problème tout au long de cette pandémie. Nous avons des «fact-checkers» qui parcourent l’internet pour censurer et supprimer tout récit qui ne correspond pas au cadre ou au récit que les autorités sanitaires gouvernementales nous disent. Si les choses étaient si évidentes, pourquoi auraient-ils besoin de censurer des experts de renommée mondiale ?
Il est l’un des trois initiateurs de la Déclaration de Great Barrington. Les deux autres sont le docteur Sunetra Gupta, professeur d’épidémiologie théorique à l’université d’Oxford, et le docteur Martin Kulldorff, professeur de médecine à Harvard, épidémiologiste spécialisé dans les maladies infectieuses. Vous pouvez regarder une discussion intéressante avec ces trois personnes ici si vous êtes intéressé.
M. Bhattacharya a répondu aux critiques dans un article récent qu’il a écrit pour le Wall Street Journal (WSJ) en déclarant ce qui suit :
J’ai participé à une table ronde sur les politiques publiques organisée par le gouverneur de la Floride, Ron DeSantis, le mois dernier. Il s’agissait de discuter des politiques de l’État en matière de Covid dans les mois à venir. Le fait que 600 000 Américains soient morts avec le Covid-19 est la preuve que les mesures de verrouillage de l’année dernière, y compris les restrictions significatives sur la vie des enfants, n’ont pas fonctionné. La Floride a rouvert ses portes en mai et a refusé de les fermer à nouveau. Pourtant, la mortalité corrigée de l’âge est plus faible en Floride que dans la Californie verrouillée, et les écoles publiques de Floride sont presque toutes ouvertes, alors que celles de Californie ne le sont pas.
Mes collègues panélistes – Sunetra Gupta d’Oxford, Martin Kulldorff de Harvard et Scott Atlas de Stanford – et moi-même avons discuté de divers sujets. L’un d’eux était la sagesse d’exiger que les enfants portent des masques. La presse a posé des questions, et une vidéo de l’événement a été publiée sur YouTube par les médias locaux, notamment la chaîne WTSP de Tampa.
Mais la semaine dernière, YouTube a retiré de son site Web l’enregistrement de cette discussion de routine sur les politiques. La société a déclaré que mes collègues membres du panel et moi-même faisions du trafic de fausses informations. La société a déclaré qu’elle avait retiré la vidéo «parce qu’elle contenait du contenu qui contredit le consensus des autorités sanitaires locales et mondiales concernant l’efficacité des masques pour prévenir la propagation du COVID-19».
Pourtant, les panélistes sont tous des experts, et tous se sont prononcés contre l’obligation de faire porter des masques aux enfants. Je ne peux pas parler pour mes homologues, mais mon raisonnement était une analyse coûts-avantages. Les avantages du port de masques pour les enfants sont faibles ou nuls ; les coûts sont beaucoup plus élevés.
Les preuves scientifiques sont claires.
Il cite ensuite un site scientifique.
Kari Stefansson, auteur principal d’une étude menée en Islande au début de l’épidémie, lorsque le masquage n’était pas courant, montrant que l’incidence du covid chez les enfants est bien moindre que chez les adultes, a déclaré que les enfants sont «moins susceptibles d’être infectés que les adultes et, s’ils sont infectés, ils sont moins susceptibles de tomber gravement malades. Ce qui est intéressant, c’est que même si les enfants sont infectés, ils sont moins susceptibles de transmettre la maladie aux autres que les adultes.»
Selon M. Bhattacharya, «de nombreuses études dans la littérature scientifique arrivent à une conclusion similaire : Même les enfants non masqués présentent moins de risque de propagation de la maladie que les adultes.»
Par exemple, Jonas F Ludvigsson, pédiatre à l’hôpital universitaire d’Örebro et professeur d’épidémiologie clinique à l’Institut Karolinska a écrit une lettre à l’éditeur publiée dans le New England Journal of Medicine intitulée «Open Schools, Covid-19, and Child and Teacher Morbidity in Sweden» a constaté que «Bien que la Suède ait gardé les écoles et les établissements préscolaires ouverts, nous avons constaté une faible incidence de Covid-19 sévère chez les écoliers et les enfants d’âge préscolaire pendant la pandémie de SRAS-CoV-2… Aucun enfant atteint de Covid-19 n’est décédé… Parmi les 1 951 905 enfants âgés de 1 à 16 ans, 15 enfants avaient Covid-19, MIS-C, ou les deux et ont été admis dans une unité de soins intensifs, ce qui équivaut à 1 enfant sur 130 000.»
Source : https://www.collective-evolution.com/2021/04/16/florida-education-minister-orders-schools-to-drop-mask-mandates/ et https://www.forbes.com/sites/alisondurkee/2021/04/15/florida-education-commissioner-tells-schools-to-drop-mask-mandates-they-serve-no-remaining-good/?sh=4487875e5a6f
Traduction : ExoPortail
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