Israël est en panique et frappe une position de l’armée en Syrie pour la cinquième fois en une semaine

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Israël frappe une position de l’armée en Syrie pour la cinquième fois en une semaine :

Israël a pris pour cible une position de l’armée syrienne après que deux projectiles en provenance du territoire syrien se sont abattus sur la partie du plateau du Golan occupé par l’Etat hébreu.

«Les forces israéliennes ont ciblé la batterie syrienne à l’origine des tirs», a déclaré l’armée israélienne le 2 juillet, sans préciser si sa réplique était terrestre ou aérienne. Un peu plus tôt le 1er juillet, l’armée israélienne avait mis en garde le régime de Damas après la chute de deux projectiles tirés depuis la Syrie qui avaient atterri, apparemment de manière non intentionnelle, sur la partie du plateau du Golan occupée par Israël, sans faire de dégâts ni de victimes.

«Les projectiles ont été tirés lors de combats internes en Syrie», avait expliqué l’armée.

Des roquettes ou des projectiles en provenance de Syrie tombent régulièrement dans cette région à la suite d’affrontements entre les forces du gouvernement du président syrien Bachar al-Assad et l’opposition dite «modérée».

«Israël considère que le régime syrien est responsable de chaque violation de ses frontières et réagira de manière appropriée», avait déclaré le porte-parole de l’armée israélienne, le général Ronen Manelis.

«L’Etat hébreu maintient sa politique de non implication dans la guerre civile en Syrie mais nous ne tolérerons aucune violation de la souveraineté d’Israël», avait-il ajouté.

Le 28 juin, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou avait déjà assuré qu’Israël n’admettrait aucun tir contre son territoire et répliquerait.

«Quiconque nous attaque, nous l’attaquerons. Telle est notre politique et nous la poursuivrons», avait-il averti.

L’armée israélienne a mené plusieurs frappes aériennes en Syrie depuis 2011, date du début de la guerre, la plupart visant selon elle des convois ou entrepôts d’armes destinés au mouvement chiite libanais Hezbollah.

Fin avril, l’armée israélienne avait annoncé avoir abattu une «cible» au-dessus du plateau du Golan occupé, quelques heures après que la Syrie l’eut accusée d’avoir frappé une position militaire près de l’aéroport de Damas.

Israël occupe depuis 1967 près de 1 200 kilomètres carrés du plateau du Golan, qu’il a annexés, une décision que n’a jamais reconnue la communauté internationale. Environ 510 kilomètres carrés restent sous contrôle syrien. Israël et la Syrie sont techniquement toujours en état de guerre.

Source : https://francais.rt.com/international/40449-israel-met-garde-damas-apres-tirs-sur-golan

Les forces du Corps des gardiens de la Révolution islamique pendant un exercice militaire.

 

Parallèlement aux rapides évolutions constatées sur le terrain diplomatique et militaire en Syrie, Israël sort de la coulisse et s’engage directement aux côtés des terroristes takfiristes actifs dans le sud de la Syrie. Ces terroristes se réclament d’al-Qaïda. Pourquoi Israël a-t-il donc décidé d’apporter son soutien clair à al-Qaïda ?  

Les chasseurs israéliens ont frappé à six reprises ces dix derniers jours les positions de l’armée syrienne dans le sud de la Syrie, parallèlement à l’offensive lancée par le Front al-Nosra (al-Qaïda d’Irak, NDLR) contre les positions de l’armée syrienne et de ses alliés à al-Baath. C’est une ville stratégique située dans le Golan occupé dont la perte pourrait coûter très cher à l’armée syrienne et à ses alliés. Le prétexte invoqué par le régime israélien pour lancer des frappes incessantes contre les positions syriennes reste « les missiles errants » que les « rebelles » tireraient contre le Golan : ainsi, alors que ces tirs ratent systématiquement leur cible et ne s’abattent que sur des terrains vagues, Israël, quant à lui, mène des frappes qui provoquent des morts dans les rangs syriens.

Le soutien d’Israël à al-Qaïda n’est pas chose nouvelle : même l’ONU a confirmé les contacts de Tel-Aviv et de l’armée israélienne avec les terroristes takfiristes. Entre mars et mai 2014, le soutien israélien aux terroristes s’est intensifié. À vrai dire, ce qui importe désormais est moins le lien avéré des Israéliens avec les terroristes que le fait de le revendiquer haut et fort. Israël n’a plus peur que le monde entier sache à quel point il est complice des terroristes qui ont non seulement ensanglanté le Moyen-Orient, mais aussi commis des attentats en Europe.

Mais pourquoi ? La raison en est claire : Israël a peur de la perspective de sa « défaite » en Syrie. Depuis la reprise d’Alep par l’armée syrienne et ses alliés, pas un jour ne passe sans que l’armée syrienne remporte un nouveau succès militaire. Sur le terrain diplomatique, les zones de désescalade prévues par la Russie, l’Iran et la Turquie ont été mises en place avec en toile de fond la reddition en masse des terroristes : les violences ont perdu de leur intensité dans l’ouest et le centre de la Syrie.

Outre cela, la Syrie a provoqué un schisme dans le camp occidental : la France de Macron dit ne pas avoir trouvé un « substitut digne de ce nom » à Assad, balayant d’un revers de main « le départ d’Assad » comme préalable à toute négociation.

Pire, le « lièvre » israélien se voit dépasser par la tortue « iranienne » : sans l’avoir prévu, Israël s’est trouvé soudain confronté à un nouveau front qui s’ouvre sur ses frontières nord impliquant le Hezbollah et par delà l’Iran. Les officiels israéliens ont beau se succéder à la tribune pour affirmer à qui veut l’entendre qu’ils ne sauraient « permettre que l’Iran s’ancre aux portes d’Israël », il n’empêche que Tel-Aviv a bien l’air d’avoir été pris de court par la réalité. Dans l’état actuel des choses, Israël ne pense donc plus à renverser Assad, mais à limiter les dégâts dans le sud, c’est-à-dire à empêcher l’ouverture d’un nouveau front au Golan. Le temps où l’armée israélienne agissait dans l’ombre pour changer le cours des événements en Syrie semble bien loin. Israël a peur… L’axe de la Résistance ou « l’axe continental iranien », ainsi que l’appelle le ministre israélien du Logement Yuva Gallant, est trop proche de ses frontières…

Source : http://www.presstv.com/DetailFr/2017/07/02/527176/Syrie-Isral-sest-fait-avoir

Note Stopmensonges : Je rajouterai une spéculation de ma part : C’est très probablement aussi pour forcer le Régime Syrien à retourner une frappe contre Israël, frappe qui pourra être diabolisé instantanément et massivement par les Médias mondial tenu par l’entité sioniste et donc servir de justificatif au Toutou étatsunien à venir servir de bouclier à Israël.

Ajouts :

Le pari perdu d’Israël en Syrie:

Mordekhai Kedar

 

Un expert israélien des relations internationales vient d’écrire un article dans lequel il exprime ses inquiétudes quant à la présence de la RII au Moyen-Orient et quant au danger que cela représenterait pour le régime de Tel-Aviv. L’expert en question y affirme que le grand gagnant de la guerre en Syrie est l’Iran et qu’Israël et les Occidentaux devraient reconnaître cette réalité au plus vite.


En effet, selon le site d’informations libanais al-Ahed, Mordekhai Kedar, professeur et expert du Moyen-Orient, vient de publier un article sur le site Mivzak Live dans lequel il fait état de la puissance grandissante de l’Iran dans la région et du danger que cela représente selon lui pour Israël.

Kedar affirme ainsi que le président américain, Donald Trump, n’est pas encore convaincu que l’influence grandissante de l’Iran en Syrie nécessite une vive réponse. Il ajoute aussi : « En dépit des objectifs, foncièrement mauvais, de l’administration Obama, l’ex-président américain, et en dépit de la liste des priorités de l’administration Trump, l’Iran a réussi à devenir le grand vainqueur de la guerre en Syrie. Et personne dans le monde ne réussira à chasser l’armée iranienne de Syrie. Israël, l’Europe et l’Amérique doivent intégrer cette réalité : l’Iran dispose actuellement du contrôle de zones étendues en Irak, en Syrie et au Liban. »

L’expert indique aussi que le Hezbollah est en contact avec l’Iran par voie terrestre et que cela aurait selon lui permis à Seyyed Hassan Nasrallah de s’enhardir face au régime israélien, un régime qui, faut-il le rappeler, a toujours craint le Hezbollah, en dépit de son mur en béton érigé dans les Territoires occupés palestiniens.

Kedar explique aussi dans son article que l’évaluation de la situation régionale ne saurait être la même qu’il y a deux ans. Au lieu de se retrouver face à la Syrie, Israël a désormais la RII pour voisin et le Hezbollah n’est pas selon lui seulement un groupe libanais, mais plutôt « une importante branche de la présence iranienne qui constitue en soi une réelle menace pour Israël ».

Kedar écrit aussi qu’il prévoit que Bachar al-Assad annonce d’ici peu une victoire complète de la Syrie sur le terrorisme, victoire qui selon lui accompagnera celles de l’Iran au Liban, au Yémen, en Irak et en Arabie saoudite. Cette dernière, selon Kedar, sera la grande perdante de la guerre au Moyen-Orient. Kedar annonce aussi une faillite complète de l’Arabie saoudite dans les 5 ans à venir.

L’expert israélien affirme aussi que selon lui, une fois Alep libérée, le fief de Daech se limitera seulement à Raqqa et que la récupération de Mossoul entraînera de facto celle de Raqqa. Pour lui, dans les mois à venir, Bachar al-Assad annoncera sa victoire sur tous les terroristes, comme Daech, l’ASL et autres groupuscules.

Kedar ajoute par ailleurs que la « victoire régionale de l’Iran » est le résultat de plusieurs facteurs qui ont fait pencher sérieusement la balance au profit de Téhéran et au détriment de Riyad : « Le premier de ces facteurs est le rôle décisif qu’a joué la Russie pour Assad, l’allié de l’Iran. Et en face, nous avions Washington qui n’a joué qu’un rôle de téléspectateur sans mettre en application ses promesses que cela soit en matière d’armement des opposants syriens en tant qu’alliés de l’Arabie ou encore ses menaces proférées à l’encontre d’Assad pour avoir utilisé des armes chimiques. »

Pour Kedar, « la victoire régionale de l’Iran » comme il l’appelle, résulterait aussi de deux autres facteurs.

Premièrement, la signature de l’accord nucléaire et « le comportement adopté par les pays européens » envers l’Iran, qui ont montré selon lui que la seule chose qui comptait pour eux était le volume d’argent à investir en Iran.

Enfin, le dernier facteur serait « la mauvaise situation économique » de l’Arabie saoudite, situation résultant des gaspillages faits par Riyad çà et là et qui devrait selon Kedar perdurer encore quelques années pour aboutir finalement à une mise en faillite claire de ce pays d’ici 5 ans.

Enfin, Kedar conclut son article en répétant que la situation actuelle dans la région du Moyen-Orient montre que « l’Iran est le grand gagnant de la guerre syrienne et l’Arabie saoudite le grand perdant ».

Source : http://parstoday.com/fr/news/middle_east-i40048-le_pari_perdu_d’isra%C3%ABl_en_syrie

4 Commentaires

  1. La panique actuelle est réelle, comme celle qui pourrait naitre plus tard si Israël et les USA tenteraient de déployer DAESH à nouveau.

    Ils ne pourraient faire face aux techniques de combats de nouvelles forces para-militaires de rues très expérimentés et créées en Syrie/Irak/Yémen..

    Explication:

    « Ce mécanisme nous renvoie d’ailleurs à l’un des plus récents discours du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, qui a affirmé qu’il se ferait aider dans « toute confrontation militaire à venir avec Israël » par une armée composée de dizaines de milliers de « résistants » palestiniens, irakiens, syriens ou yéménites »

    Israël paiera le prix fort de la stratégie de chaos US
    http://reseauinternational.net/israel-paiera-le-prix-fort-de-la-strategie-de-chaos-us/

    Tres intéressant article à Lire.

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