Facebook, Google et Youtube se désignent comme censeurs officiels de l’Internet

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Si vous lisez ceci, cela signifie que les articles qui parlent contre les activités de la Ligue contre la diffamation ne sont pas automatiquement effacés d’Internet. Pour l’instant…

(Note ExoPortail : Cet article traite des événements majeurs de ces 3 dernières semaines afin de faire une mise au point factuelle de la situation inquiétante vers l’accélération de la censure mondiale.)

Signe avant-coureur que la liberté d’expression sur Internet constitue une trop grande menace pour l’élite puissante de notre société, l’Anti-Defamation League mène la charge en faisant de ses propres opinions subjectives sur le «discours de haine» la règle absolue de la loi Internet.

Comme le rapporte cet article de Cnet,

«Facebook, Twitter, Google et Microsoft, entre autres, se joignent à l’ADL pour former un laboratoire de résolution de problèmes de cyberhaine, ont déclaré mardi les entreprises et le groupe des droits civils. Ils échangeront des idées et élaboreront des stratégies pour tenter de freiner les discours haineux et les abus sur les diverses plateformes des entreprises et sur Internet.»
«Ces entreprises ont la responsabilité supplémentaire de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour empêcher la haine de prospérer sous leur surveillance», a déclaré Jonathan Greenblatt, PDG d’ADL, dans un communiqué. «Nous sommes impatients de relever ensemble ce défi urgent.»

Wow. Un laboratoire de résolution de problèmes de cyberhaine. Quels héros au service de l’humanité !

Comme Monika Bickert, responsable de la politique mondiale de Facebook, qui a déclaré dans un communiqué que «certains des plus grands esprits de l’ingénierie travailleront aux côtés de l’ADL pour nous aider à nous montrer à la hauteur». Quelle occasion ? La menace du pouvoir que la prolifération de la liberté d’expression sur Internet fait peser sur les êtres humains qui luttent pour la vérité et la justice.

Qui est mort et les a rendus rois ?

Je suis déconcerté de voir que nous entrons dans une époque où un Internet autrefois libre et neutre est soudainement passé de plus en plus sous le contrôle de puissantes forces dictatoriales. Oui, dictatorial. L’ADL entre dans le cyberespace Internet avec le sentiment d’avoir le droit de DICTER ce qui devrait et ne devrait pas être dit par le reste d’entre nous. Cela n’imite-t-il pas les actions d’un certain dictateur du passé auquel l’ADL aurait prétendu s’être opposée avec zèle ?

Il est évident que la cabale des organisations qui s’assoiront au laboratoire de résolution de problèmes de cyberhaine ne mentionnera probablement que très peu l’impact de la cyberintimidation et de la propagande haineuse en ligne sur les êtres humains. Ils seront plus enclins à se concentrer sur la façon de continuer à cacher les crimes contre l’humanité perpétrés par l’élite mondiale depuis des temps immémoriaux, des crimes comme la fraude massive, l’esclavage, la pédophilie, la torture et le meurtre. Et pourquoi ces organisations seraient-elles motivées à cacher ces crimes ? Parce qu’ils sont maintenant contrôlés par l’élite mondiale qui les a perpétrés en premier lieu.

 

La guerre contre «la haine» :

Tout le récit d’un groupe qui s’identifie comme ayant l’autorité de «freiner les discours haineux et les abus»sur Internet est profondément imparfait et même hypocrite. Et employer des tactiques dans le même moule que les guerres ratées contre la drogue, le cancer et le terrorisme les trahit encore davantage. Ce ne sont rien de plus que des tactiques d’obscurcissement de ce qui se passe réellement.

La croissance humaine n’est pas favorisée par des tentatives d’étouffer, de détruire ou d’éradiquer l’obscurité. Nous n’évoluons pas en empêchant les gens d’exprimer la haine ou d’autres émotions négatives qui sont profondément en eux, nous évoluons en permettant aux gens de s’exprimer librement et en les immunisant contre leurs remarques «blessantes» en apprenant à ne pas les prendre personnellement.

Le discours haineux en soi ne peut pas rabaisser l’objet de la haine, il ne fait que révéler les émotions non guéries de sa source. Et plus nous laissons s’exprimer ces émotions non guéries, plus nous créons d’espace pour la guérison personnelle et collective.

À cet égard, les tentatives de faire quelque chose de positif au sujet de la haine humaine par le biais de la censure sont au mieux naïves et, dans la plupart des cas comme celui-ci, elles s’avèrent être un véhicule de domination pour ceux qui souhaitent maintenir et étendre le contrôle sur l’information et l’expression de soi des personnes.

 

La nécessité de quitter ces plates-formes :

Au-delà de l’ADL, les sociétés Internet comme Facebook, qui continuent de s’intéresser de plus près à la censure, jouent à un jeu un peu risqué. Peut-être que beaucoup d’entre eux se sentent  » trop grands pour faire faillite « , en ce sens qu’ils croient qu’ils sont trop essentiels à la vie de la plupart des gens pour être soudainement abandonnés en masse. C’est peut-être vrai, pour l’instant. Mais je ne suis pas sûr qu’ils devraient vraiment jouer avec une Communauté d’Eveil qui s’agrandit au rythme des battements de cœur.

 

Fuite d’un mémo de Google : La « Tradition américaine » de la liberté d’expression doit être abandonnée

Selon une fuite d’information interne du géant technologique Google nommé «The Good Censor» ( le bon censeur ), le moteur de recherche et d’autres plates-formes doivent abandonner leur engagement à la «tradition américaine» afin de faire progresser l’expansion mondiale et garder les annonceurs heureux. Cette information a été révélé par Breitbart dont l’authenticité a ensuite été confirmée par l’entreprise, selon le site d’actualité technologique The Verge.

Le briefing qui a fait l’objet d’une fuite peut être lu dans son intégralité ci-dessous.

En dépit de l’exposé décrivant la démarche du géant de la technologie pour une expansion mondiale agressive, une porte-parole de Google a maintenu que le document devrait être considéré comme une «recherche interne».

The Good Censor – GOOGLE LEAK by on Scribd

La séance d’information était le fruit d’un processus exhaustif faisant appel à «plusieurs niveaux de recherche», qui comprenait des entrevues d’experts avec Jason Pontin, rédacteur en chef du MIT Tech Review, Franklin Foer, rédacteur en chef du Atlantic staff writer, et Kalev Leetaru, universitaire.

35 observateurs culturels et 7 responsables culturels ont également été consultés lors de la production du briefing.

Selon Breitbart : L’une des raisons invoquées par le document pour expliquer la désillusion du public à l’égard de la liberté d’expression sur le Web est le fait qu’elle permet la propagation des «théories du complot».

 

«Censure politique» ?: Facebook supprime plus de 800 pages dont des médias alternatifs très suivis :

Le réseau social a supprimé plus de 800 pages et comptes qui partageaient principalement des contenus politiques. Des médias alternatifs de droite comme de gauche sont touchés, dont certains disposaient de plusieurs millions d’abonnés.

Les semaines se suivent et se ressemblent pour Facebook. Depuis plusieurs mois, le géant des réseaux sociaux accumule les polémiques liées à la gestion de sa plateforme.

La soirée du 11 octobre n’a pas fait exception à la règle ; alors que les élections de mi-mandat américaines approchent à grands pas, le réseau social a procédé à une purge massive : 559 pages et 251 comptes ont été purement et simplement supprimés de la plateforme. Disposant de plusieurs millions d’abonnés, certains d’entre eux étaient même particulièrement populaires.

Dans un communiqué, Facebook a justifié ce coup de balai en invoquant une violation de ses termes de service. L’entreprise a expliqué que les pages en question avaient un «comportement inauthentique» et qu’elles «travaillaient à tromper les utilisateurs sur qui elles sont et ce qu’elles font». Plus précisément, Facebook leur reproche d’utiliser de faux comptes afin d’augmenter artificiellement leur visibilité. Le réseau social fait par ailleurs une analyse surprenante dans son communiqué, soutenant que cette stratégie pour générer des clicks ne se limite plus au partage d’articles sur les derniers potins de célébrités, mais s’applique désormais aux contenus politiques.

La droite, la gauche et… RT touchés !

De fait, parmi les pages touchées on retrouve entre autre Right Wing News (plus de 3,1 millions d’abonnés) ou encore Nation In Distress (également plus de 3 millions d’abonnés), habitués à partager des contenus politiques qui penchent côté conservateur.

Mais contrairement aux purges précédentes, la gauche n’est cette fois pas en reste. AntiMedia et ses 2,1 millions d’abonnés, ou encore Free Thought Project et ses 3,1 millions d’abonnés se trouvent parmi les victimes. «C’est comme un coup mortel. Facebook était une source grâce à laquelle nous pouvions générer du trafic vers notre site. Les quelques employés que nous avions vont partir», a déploré amer auprès de RT Matt Savoy, qui travaille pour Free Thought Project. Son collègue Jason Bassler ne croit pas une seconde à la raison invoquée par le réseau social : «Si c’était juste du spam, si c’était de la merde non pertinente, ils ne seraient pas aussi menaçants. […] Ce n’est rien de moins que de la censure politique et une tentative d’éradication de certaines idéologies politiques

Le compte Twitter d’AntiMedia a par ailleurs été suspendu juste après avoir fait part à ses abonnés de sa situation sur Facebook. Et Nicholas Bernabe, fondateur d’AntiMedia, de faire valoir : «Cela pourrait en fait être perçu comme une ingérence de Facebook dans les élections, car nous ne sommes qu’à quelques semaines [des élections de mi-mandat], et ils visent 800 pages de médias à orientation politique afin de les supprimer.»

«Ce à quoi nous faisons face aujourd’hui, c’est faire taire toute personne qui va à l’encontre du statu quo. De droite ou de gauche, ça n’a aucune importance», a confié à RT le journaliste d’investigation Dan Dicks dont la page aux 350 000 abonnés a été supprimée. «Ce sont les médias mainstream qui essaient d’éliminer leurs concurrents afin que l’oligarchie puisse maintenir le statu quo», a-t-il poursuivi.

La correspondante de RT America Rachel Blevins a subi le même traitement, voyant sa page forte de 70 000 abonnés supprimée, sans qu’il ne lui soit fourni d’explication précise ou d’exemple sur la manière dont elle aurait enfreint les termes de service. La journaliste explique qu’elle avait mis deux ans pour construire cette base d’abonnés en partageant ses propres articles, ou même certains de la presse mainstream qui, parfois, contenaient une information intéressante.

Une censure qui ne dit pas son nom ? :

Difficile donc de voir dans cette purge la seule volonté de lutter contre le spam, comme le prétend Facebook dans son communiqué. Accusée par certains d’avoir joué un rôle majeur dans l’élection présidentielle américaine en ne modérant pas suffisamment les contenus – des prétendues «fake news» – qui auraient pu influencer les électeurs, l’entreprise se sait observée à l’approche des élections américaines de mi-mandat.

Pour autant, comme l’ont rappelé les sénateurs américains à Mark Zuckerberg lors de son audition devant le Congrès en avril, Facebook risque en censurant ouvertement des contenus de s’exposer à des conséquences légales monumentales. Considérée comme un distributeur, l’entreprise est protégée par l’article 230 de la loi sur la décence des communications aux Etats-Unis, qui l’exempte de toute responsabilité juridique pour le contenu qu’elle distribue. Or si la plateforme venait à censurer des contenus, elle se comporterait en tant qu’éditeur et perdrait dès lors son statut privilégié.

L’entreprise ne fait pourtant pas mystère de sa volonté de contrôler le contenu qui est diffusé sur la plateforme. Entre autres programmes, la firme de Palo Alto a annoncé en mai dernier un nouveau partenariat avec l’Atlantic Council – un think tank basé à Washington qui entretient des relations étroites avec l’OTAN – afin de l’aider à repérer les campagnes de «désinformation» qui hantent le réseau.

L’objectif étant de lutter contre les fausses informations et uniquement les fausses informations, Facebook peut faire valoir que cela ne remet pas en question son statut de distributeur. Reste qu’une fausse information est difficilement définissable

 

La censure est le nouveau visage dans la guerre de la conscience de de l’humanité :

 

Au fond, la conscience est la conscience d’être conscient. Ce qui est extraordinairement pertinent pour la conversation d’aujourd’hui sur la censure d’Internet menée ouvertement par la grande technologie et le grand gouvernement.

Voyez-vous, lorsque vous regardez cela à partir du niveau microcosmique, c’est-à-dire en explorant l’immensité des mondes intérieurs, augmenter la conscience consiste à creuser profondément avec les yeux ouverts pour découvrir les forces, les conducteurs, les connaissances et les programmes qui influencent notre propre moi. Il s’agit de démêler tout cela pour évoluer vers son plein potentiel.

En extrapolant cela au macrocosmique, l’adage «ce qui est en haut est comme ce qui est en bas» ou «ce qui est à l’intérieur est comme ce qui est à l’extérieur» est essentiel.

Lorsque nous regardons le monde extérieur dans le but d’en élargir notre conscience, nous devons aussi creuser profondément avec les yeux ouverts. Nous devons mettre de côté la peur inhérente à ce genre d’exploration et permettre à de nombreuses vérités amicales et inamicales de s’enfoncer dans notre conscience du monde qui nous entoure. Afin de faire les meilleurs choix pour nous, cette vision doit être aussi large et aussi complète que possible.

En 2013, l’auteur et chercheur Graham Hancock a introduit dans l’air du temps actuel la notion de guerre à la conscience.

Son point de vue était centré sur la guerre contre la drogue et le développement d’un État policier international. Pour atteindre ce niveau de contrôle totalitaire, notre perspective doit être restreinte. Et notre perception du potentiel humain ne doit pas dépasser les réalités socio-économiques et politiques actuelles.

Hancock suggère que pour continuer à évoluer, les gens doivent être autorisés à suivre leur volonté humaine innée de rechercher des états de conscience modifiés, où les conseils et l’inspiration peuvent être trouvés en abondance.

«Mais il y a beaucoup d’autres états de conscience que l’étonnant et mystérieux cerveau humain est capable d’embrasser, et il semble qu’il s’agisse d’un besoin humain naturel, aussi profondément enraciné que notre besoin de nourriture, de sexe et de relations nourricières, de rechercher et d’explorer ces « états de conscience altérés ». Une gamme étonnamment large de méthodes et de techniques (des exercices de respiration, à la méditation, au jeûne, à l’hypnose, à la musique rythmique, à de longues périodes de danse vivifiante, etc) est disponible pour atteindre ce but mais il est évident que la consommation des plantes et substances dites  » drogues  » dans nos sociétés est un moyen efficace et le plus effectif pour explorer ces états profondément modifiés de conscience de la personne». Graham Hancock

Hancock s’est principalement concentré sur l’utilisation de plantes médicinales psychédéliques et chamaniques reconnues pour leur capacité à briser les illusions sur lesquelles se fonde la culture capitaliste contemporaine, et il a compris les moyens très pratiques de contrôler cela. C’est aussi simple que d’enfermer les gens dans des cages physiques et de terroriser le reste de la population.

Cinq ans plus tard, l’Occident est témoin d’une nouvelle offensive remarquable dans la guerre contre la conscience, cette fois dans le domaine de la sensibilisation à l’information.

Lorsqu’un groupe de personnes se réunit et conspire pour restreindre délibérément l’accès aux points de vue, opinions, idées, personnalités et informations, alors ces personnes sont engagées dans une lutte pour contrôler la perception du monde des autres.

Leur objectif est de maîtriser la prise de conscience de la diversité des possibilités dans la perception du monde. Pour faire taire l’imagination.

Pour contrôler votre conscience du monde que nous partageons tous.

Cela leur permet de regrouper tout le monde sur le même terrain de jeu avec les mêmes règles.

Cette lutte est représentative des forces archaïques en jeu dans notre monde. C’est-à-dire qu’à la racine, la lutte est une lutte spirituelle. Il tourne entièrement autour de votre courage individuel pour penser au-delà du corral, pour transcender le diktat de la pensée, et pour continuer sans crainte à explorer les idées et les vérités qui résonnent avec vous et vous aident à donner un sens au monde.

Il s’agit de la lutte pour maintenir la souveraineté personnelle de l’esprit et de l’âme, car c’est précisément cette liberté intérieure et cette bravoure qui rendent impossible le contrôle de soi-même.

( Note ExoPortail : Nous sommes véritablement en guerre et votre soutien et compréhension sont vitales. Essayez de prendre l’habitude de venir directement sur les sites qui sont importants pour vous et vous abonner à leurs newsletter au lieu de compter sur les réseaux sociaux. Si vous en avez la possibilité, aider financièrement ces derniers même très modestement est un gros soutien direct. )

 

Source : https://www.collective-evolution.com/2018/09/30/anti-defamation-league-facebook-google-youtube-appoint-themselves-as-official-internet-censor/http://humansarefree.com/2018/10/leaked-google-memo-american-tradition.html / https://francais.rt.com/international/54568-censure-politique-facebook-supprime-800-pages-medias-alternatifs-tres-suivis et https://www.wakingtimes.com/2018/08/17/censorship-is-latest-front-in-the-war-on-consciousness/

Traduction et Ajouts : ExoPortail


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